En effet, la police municipale est arrivée à peine 30 minutes après mon installation et m'a demandé de quitter les lieux, après m'avoir informé que la mairie avait opposé un refus à ma déclaration de manifestation.
Deux journalistes étaient présents à ce moment là (France Bleue Bourgogne et journal "le Bien Public")... et j'ai miraculeusement pu trouver un arrangement avec la police, qui m'a simplement demandé de retirer les panneaux scotchés au sol.
Il faut préciser que le vent était toujours trop fort pour permettre de les suspendre comme je l'avais fait jusqu'à présent.
Malgré cet accueil un peu cavalier, la suite de l'après-midi s'est très bien déroulée, je n' ai regretté qu'une chose : n'avoir pu distribuer davantage de tracts tant j'ai passé de longs moments à discuter avec des personnes intéressées par le sujet, ce qui est néanmoins très positif.
A ce monsieur qui m'a renvoyé un tract à la figure très énervé en me demandant si je préférais qu'on teste sur les humains, j'ai simplement répondu que c'était déjà le cas, dans la mesure où les tests précliniques sur les animaux ne permettent pas de déterminer les effets secondaires des médicaments pour les humains.
C'est donc d'autant plus dangereux pour les volontaires humains consentants et rémunérés, et bien sûr par la suite pour les malades qui sont les véritables cobayes de l'industrie pharmaceutique.
Prochaine étape : Dijon
Ben
